mercoledì 21 febbraio 2007

LE SIECLES DES LUMIERES

Pour reviser...


Siècle des Lumières:


http://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8cle_des_Lumi%C3%A8res

et aussi:

Idées des Lumières et leur mode d'expression (Français - 1re générale)
Le mouvement des Lumières, caractéristique du 18e siècle, débute à la mort de Louis XIV, où la censure et l'autocensure commencent à s'assouplir. Les prédécesseurs du roi soleil ont moins d'influence, ce qui permet à la même époque à la bourgeoisie de se développer, aussi bien sur le plan intellectuel qu'économique. Ainsi l'époque est propice à un véritable bouillonnement d'idées qui se fait dans les salons, les cafés, la presse et surtout en littérature. La littérature d'idée est très développée et s'étend à tous les domaines. Celles-ci sont les fondements des idées révolutionnaires de 1789, et restent encore aujourd'hui fondamentales à la culture européenne. En littérature, les Lumières remettent en cause les idées politiques, religieuses, culturelles et philosophiques de l'époque, et utilisent différents modes d'expression pour les affirmer. Quelles sont ces idées et sous quelles formes la littérature d'idée s'est-elle exprimée ?

Au 18e siècle, le système politique en place, la monarchie absolue de droit divin, est critiqué par l'ensemble des philosophes de Lumières. Le modèle anglais inspire une volonté de moderniser le pourvoir politique qui date de plus de trois siècles, depuis François Ier, et qui ne donne pas assez de place aux libertés individuelles. Les philosophes critiquent la monarchie, et s'attaquent à son symbole, le Roi. La légitimité du Roi est remise en cause. Montesquieu est un des philosophes partisans de la constitution d'une monarchie parlementaire, qui limiterait le pouvoir du Roi. Il dénonce, dans Les Lettres persanes, la vénalité des charges, c'est à dire des aristocrates qui accèdent à des titres sans pour autant en avoir le mérite, qui reposent sur la malhonnêteté et qui est une forme d'escroquerie. Il décrit le roi comme un tyran qui exerce son empire sur les aristocrates, qui manipulent les esprits. Dans de l'esprit des lois, Montesquieu s'inspire des institutions anglaises pour recommander que les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires ne soient tous concentrés dans les mains du Roi. C'est la séparation des pouvoirs, un thème très important de la philosophie des Lumières, qui est un des fondements de la démocratie. Diderot montre dans Autorité politique que tous les hommes sont libres, en introduisant la notion de nature, tout ce qui vient de la nature est légitime : "Aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres". Puisque personne n'a le droit d'autorité, alors les hommes sont libres, ils peuvent se diriger eux-mêmes grâce à la Raison. Ceci est un fondement de la Révolution Française. Pourtant, dans ce même texte, on voit apparaître le mot de "contrat". En effet, comme le dit Voltaire, le peuple ne peut pas se diriger lui-même, car il ne détient pas la Raison. Peut-être est-ce un peu exagéré, mais il est vrai qu'un pouvoir politique direct est impossible en France, on ne peut pas faire voter tous les Français à chaque décision. Diderot, et plus tard Rousseau, pense qu'il doit y avoir un consentement entre ceux qui détiennent l'autorité et ceux qui la subissent, que l'autorité ne doit pas s'instaurer par la force. C'est le contrat social. Cela conduit à l'époque à une monarchie parlementaire, où le Roi n'est plus Roi de France, mais Roi des Français, et aujourd'hui à la démocratie, c'est à dire à un Etat de droit, où les pouvoirs sont limités par le peuple. Dans la même idée d'Etat de droit, la justice est critiquée pour son arbitraire. L'arbitraire royal, symbolisé par les lettres de cachets, menace la liberté et oppresse les faibles. La fable du "loup et de l'agneau" de La Fontaine oppose le fonctionnement de l'ancien régime de la justice, qui repose sur l'usage de la force, à celui des Lumières, qui repose sur la raison. La séparation du pouvoir temporel et spirituel commence à être remis également en cause à l'époque. Les philosophes des Lumières prônent une société laïque. Il faut exclure le pouvoir absolu et l'intention divine, et le ramener à une dimension humaine. La religion est accusée de laisser trop de crédit aux superstitions. On peut lire dans Les Lettres persanes une critique du Roi thaumaturge, ainsi qu'une critique du Pape, tous deux accusés d'être des charlatans. Les Lumières luttent contre l'obscurantisme religieux, contre les croyances du peuple au surnaturel. Ainsi dans l'article "blé"du dictionnaire philosophique de Voltaire ou encore au chapitre 6 de Candide ou l'optimisme, le tremblement de terre de Lisbonne, les philosophes contestent la superstition qui mène à l'intolérance religieuse. Les Lumières combattent cette intolérance, comme Voltaire dans son article "Torture" du dictionnaire philosophique. Les Lumières refusent pour la plupart les dogmes religieux, et proposent alors de nouvelles formes de religion, et parfois même la négation totale de religion. Certains se proclament déiste, Voltaire par exemple. Ils croient en un être supérieur, qui a créé le monde, mais qui s'est retiré ensuite. Il n'interagit donc plus avec le monde réel et il n'est pas présent. D'autres, comme Rousseau, sont théistes. Ils croient eux aussi en un être supérieur, mais qui est toujours présent, dans la nature, et qui est bienfaisant. Enfin certains sont athées, comme Diderot par exemple, il ne croit pas du tout en l'existence d'un Dieu, ils sont matérialistes. Dans tous les cas, ils croient tous en un bonheur terrestre. Les Lumières ont aussi une grande ambition humaniste. Ils prônent le respect de la nature humaine, luttent contre l'esclavage, la torture et la peine de mort. Dans l'article "Blé", de Voltaire, la torture est qualifiée d'archaïque, ainsi que dans l'article "Torture". Condorcet aborde le thème de la condition des esclaves dans l'Esquisse d'un tableau historique des projets de l'esprit humain, dans lequel il parle de "mépris sanguinaire pour les hommes d'une autre couleur ", ce qui est reprit par Voltaire dans le chapitre 19 de Candide ou l'optimisme, symbolisé par le portrait de l'esclave. Les Lumières ont à coeur de respect de la dignité humaine, et ces idées sont à l'origine de la déclaration de droits de l'homme. Aussi ils condamnent la guerre, d'une part, d'après Montesquieu dans Les lettres persanes, pour les dépenses inutiles qu'elle génère, et d'autre part à cause de son atrocité, décrite ironiquement par Voltaire dans le chapitre II et III de Candide ou l'optimisme. Le siècle des Lumières est le siècle de la Raison. Les Lumières pensent tout par le rationnel. A la façon de Descartes, qui écrit vers 1630 Le Discours de la méthode, les philosophes démontrent par la raison leurs idées, comme Diderot dans de l'esprit des Lois. Ils ne laissent aucune place à l'irrationnel et combattent l'obscurantisme. Ils n'accordent pas non plus beaucoup de place aux sentiments, à part pour Rousseau qui est le précurseur du mouvement romantique. Les inégalités sociales qui existent entre les bourgeois et les aristocrates dérangent les philosophes, qui sont pour la plupart bourgeois. Ils désirent une égalité entre les classes. Dans Jacques le fataliste et son maître de Diderot, on y voit représentés l'ascension sociale de la classe bourgeoise et le refus des privilèges des nobles. L'ascension sociale ne se fait plus selon la naissance, mais selon le mérite de chacun, ce qui est bien sûr réfuté par les aristocrates, comme le fait le duc de St Simon, dans ces mémoires. En effet, les Lumières différentient nature et culture. Ce qui vient de la nature est légitime, et il n'y a pas d'injustice. Pour certains, tout ce qui vient de la nature est fondamentalement bon. Pour d'autres, il n'y pas de distinction entre le mal et le bien, on doit accepter tout ce qui vient de la nature, et corriger les défauts provenant de la nature. Enfin, certains pensent que tout ce qui vient de la nature est mauvais, mais que la société peut corriger la nature. Il se développe aussi à l'époque plusieurs mouvements philosophiques, des grandes théories métaphysiques comme l'optimisme de Leibniz, le fatalisme de Spinoza, décrit dans Jacques le fataliste de Diderot, ou encore le matérialisme, et des théories plus personnelles comme Voltaire et Rousseau. La presse, les salons et la littérature permettent à l'époque de diffuser les idées des Lumières, l'Encyclopédie est caractéristique de cette littérature d'idée. Le projet est dirigé par Diderot et D'Alembert, de 1751 à 1792, et a comme but officiel de regrouper les connaissances de l'époque. Il s'agit en fait de rependre les idées des Lumières et de montrer que l'humanité doit sans cesse progresser. Tous les grands philosophes des Lumières y ont participé. La littérature d'idée prend différente forme au 18 e. Pour réussir à convaincre, les auteurs ont le choix de la stratégie de conviction et la stratégie de séduction. La stratégie de conviction consiste à démontrer une idée par la logique, elle fait appel à la raison. C'est alors une argumentation directe, c'est-à-dire un raisonnement de type logique constitué d'arguments, d'idées, de notions abstraites. Le destinataire est directement visé, il y a donc un système énonciatif, un discours. Les textes alors sont très structurés, comme dans de L'esprit des lois de Montesquieu, l'article de la séparation des pouvoirs, dans lequel il étudie rigoureusement chaque cas pour démontrer sa thèse. Ou encore dans "Autorité politique" de Diderot, où les arguments s'enchaînent de façon quasi mathématique. C'est une rigueur cartésienne. Les textes peuvent également se présenter sous la forme d'une argumentation indirecte, ils utilisent alors la stratégie de séduction. Les auteurs utilisent alors à la fois la logique du lecteur, mais également ses sentiments. Ils ont souvent recourt à des tonalités pathétiques ou ironiques. Il n'y a pas de structure logique, pas d'arguments, mais à la place des faits. C'est donc un récit, un texte narratif. La narration est à caractère symbolique, chaque fait illustre une idée. La fable est un exemple d'argumentation indirecte. "Le Loup et l'agneau de La Fontaine" montre comment la forme du texte et les procédés de style peuvent être efficaces pour l'argumentation et permettent de faire passer les idées. Le conte philosophique est également un moyen efficace de mettre ses idées à la portée de tout le monde. Comme le dit Voltaire, "Tous les genres sont bons, sauf les genres ennuyeux". Il permet de mettre en image des idées abstraites tout en les incorporant dans un récit. On peut citer Candide ou l'optimisme et Zadig de Voltaire, ou les Lettes persanes de Montesquieu. Les auteurs ont recourt aussi à l'utopie, qui est une modification du monde réel, et qui permet à la fois de dénoncer ce qui ne va pas dans le monde réel et de proposer un nouveau modèle. Voltaire s'en est servi dans Candide ou l'optimisme au chapitre 18. Le roman par contre est peu utilisé à l'époque. Il est considéré comme un sous-genre littéraire. La plupart sont des récits invraisemblables sans aucune technique d'écriture. Pourtant, certaines oeuvres comme Jacques le fataliste de Diderot font exception et sont de purs travaux d'écriture. Les philosophes des Lumières ont joué un rôle essentiel lors du 18e siècle. Comme le décrit Jean Paul Sartre, les écrivains des Lumières remettent en cause le pouvoir en place, mais ils dépendent de ceux qu'ils contestent, c'est à dire l'aristocratie. Les idées des Lumières ne viennent donc pas seulement de la classe bourgeoise, mais elle est également faite pour plaire à l'aristocratie. C'est pour cela que cette littérature d'idée doit être accessible à tous. Les idées sont à l'origine de la révolution française, pourtant les Lumières ne sont pas tous révolutionnaires, la plupart ne veulent pas la mort de Louis XIV, et se seraient contentés d'une monarchie constitutionnelle. Ils ne soutiennent pas la violence meurtrière de la révolution française, qui n'est pas en accord avec leur idéal humaniste, ainsi que le décrit Condorcet dans l'Esquisse d'un tableau historique des projets de l'esprit humain.

VOIR AUSSI:
http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_761571679/Lumi%C3%A8res_si%C3%A8cle_des.html

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